Humeur

Mes règles, mon histoire

Quand j’étais enfant, j’écoutais les histoires de règles avec un mélange d’appréhension et d’envie. Ces récits étaient exclusivement narrés par celles qui étaient devenues des femmes. Symbole de féminité et de fertilité, j’étais loin de me douter qu’elles occuperaient une telle place dans ma vie.

Aujourd’hui, je peux vous partager un petit bout de mon histoire à travers celle de mes règles grâce à Moodz qui soutient mon travail. Moodz est une marque de culottes de règles éthique et écologique. Les culottes menstruelles Moodz sont fabriquées au Portugal et font la part belle aux matières naturelles comme le Tencel et le coton bio. Les matières sont sourcées en Europe (sauf le Tencel) et récemment, Moodz a sorti une collection de culottes nudes et une culotte noire en fibres recyclées.

C’est également une marque engagée et inclusive qui soutient des associations de lutte contre la précarité menstruelle, la dysphorie de genres et les violences sexistes.

Mes premières règles

Mes premières règles sont arrivées le jour de mes quatorze ans. J’étais trop heureuse car j’étais la dernière de mes copines à les attendre. D’ailleurs, je crois même que je mentais en disant que je les avais déjà car j’avais un peu honte.

J’étais en week end chez mon père à ce moment-là et il a fallu que je lui annonce la chose. En effet, j’avais besoin qu’il aille m’acheter des protections périodiques. Je crois que je me souviendrais de cette scène toute ma vie :

- "Papa, euh... bon ça y'est j'ai mes trucs de fille"
- "Hein ?"
- "Je suis une femme quoi..."
-"Hein ?"
-"Bon Papa, j'ai mes règles quoi !"
-"Haaaa (gêne) bon et bien je descends à la pharmacie"

Il est revenu avec des serviettes jetables énormes pour la nuit, j’avais l’impression de porter une couche. Pendant les mois qui ont suivi, je portais des serviettes périodiques et je détestais cela. Ma mère me trouvait trop jeune pour mettre un tampon. Un mercredi après midi où j’étais à la maison, j’ai décidé d’apprendre seule avec les instructions du paquet. Ce fut une libération de ne plus avoir cette désagréable sensation d’humidité.

Ma mère m’a accompagné à mon premier rendez-vous chez la gynécologue et très rapidement j’ai pris la pilule. S’en sont suivies plusieurs années de cohabitation avec mes règles. Avec la pilule, elles arrivaient puis repartaient en temps et en heures. Je pensais juste à prévoir mon stock de tampons et je ne m’en souciais plus.

Le cri d’alerte de mon corps

Mes règles m’ont tout de même sauvé à 17 ans. Je souffrais de troubles du comportement alimentaire (je vous en parle dans mon histoire avec les TCA). Lorsque j’ai vu mes règles se tarire, ce fut un signe d’alerte pour moi. J’ai compris que je me mettais en danger et j’ai recommencé à manger.

Ma contraception et moi

J’ai passé mon bac et je suis entrée à la fac. Je vivais ma vie de jeune femme libre. La pilule était une contraception facile. Je râlais un peu quand mes règles arrivaient mais j’étais déconnectée de mes sensations. Parfois, au détour de nos discussions entre copines autour de notre futur avenir, la peur de l’infertilité résonnait en nous. Sauf celles qui, malheureusement, avaient déjà subi une ou plusieurs IVG.

Les années ont passé ainsi que différentes relations. J’ai rencontré mon compagnon actuel à l’âge de 27 ans et nous avons pris la décision de faire un enfant trois ans plus tard.

Aménorrhée secondaire et PMA

J’ai donc arrêté la pilule à ce moment-là. J’ai eu mes règles de fin de plaquette puis plus rien. Les mois se sont écoulés mais pas mes menstruations. J’ai essayé de nombreuses choses, naturelles et médicamenteuses, pour relancer mon cycle. C’était devenu une obsession. Je ne comprenais pas ce qui « clochait » chez moi. Une grosse batterie de tests nous a conduit en parcours de PMA.

A côté de cela, ma quête de me reconnecter à mon corps m’a amené à m’intéresser au féminin sacré. Nous étions en parcours de PMA. J’avais de nouveau mes règles mais « non naturelles » car ma gynécologue m’avait fait reprendre la pilule. Peu importe, je me suis accrochée à cela pour être à l’écoute de mon cycle, de mon rythme et pour vivre mes « lunes » de façon plus naturelle.

La PMA a fonctionné. Je suis tombée enceinte et le 8 mars 2021, j’ai mis au monde un merveilleux petit garçon.

Mon retour de couches

J’ai allaité Raphaël les six premiers mois de sa vie. La question de « si mes règles allaient revenir ou pas » restait en fond dans ma tête. Mais le fait d’allaiter exclusivement repoussait le problème. Bébé a été sevré et cette interrogation redevenait présente. Toutefois, ce n’était plus obsessionnel comme la première fois. Je me disais « tu vas voir, elles reviendront quand tu ne t’y attendras pas ».

J’ai eu mes règles, le jour de mes 34 ans soit huit mois après mon accouchement et deux après l’arrêt de l’allaitement. J’étais très émue. J’avais le sentiment de me retrouver. C’était aussi une jolie façon de boucler la boucle : je les ai eu la première fois à 14 ans, elles sont revenues vingt ans plus tard.

Comment je vis mes règles à présent

Depuis maintenant trois cycles, je vis pleinement cette période de règles. Je n’ai plus de contraception hormonale. Mon corps est redevenu libre.

J’ai téléchargé une application sur mon téléphone pour suivre mon cycle. Je commence d’ailleurs à percevoir mes différentes phases et l’impact qu’elles ont sur mon quotidien et mon travail.

J’ai mis en place plusieurs astuces naturelles pour vivre au mieux mes règles. Observer une phase de repos pendant cette période et porter des culottes menstruelles sont les deux choses qui me connectent le plus à mon corps.

Pour les culottes menstruelles, j’aime celles de chez Moodz qui sont confortables, saines, sans odeur ni sensation d’humidité. Il existe de nombreuses formes et coloris différents adaptés à tous les flux. J’adore le modèle Plumetis noir avec sa dentelle féminine sur les côtés.

Pour encore plus de confort et de discrétion, Moodz a sorti récemment une collection de « Supernudes » doublées en coton bio certifié GOTS et adaptées aux différentes carnations. Elles sont très agréables à porter, discrètes sous des tenues plus claires (que pour ma part j’adore porter au retour des beaux jours) et toujours aussi efficaces.

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Prenez soin de vous

Article réalisé avec le soutien financier de Moodz

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