Il y a quelques temps, je suis retombée sur une photo de moi 4 ans en arrière. J’ai été assez surprise par la différence de silhouette. Depuis que j’ai choisi un mode de vie plus sain, j’avais bien sûr constaté que j’avais perdu presque deux tailles de vêtements mais comme cela s’est opéré sur plusieurs années je ne m’étais pas vraiment rendu compte du changement. Cette série de trois articles, intitulée Slow Diet retrace mon parcours sur comment je me suis sentie mieux dans mon corps doucement et durablement.
Hiver 2013
Hiver 2017
Avant mon Slow Diet
Mon enfance
Dans ma famille, nous avons toujours mangé sainement.
Même si nous n’avions pas les moyens d’acheter bio à l’époque, nos placards contenaient très peu de produits industriels (à part quelques biscuits pour le goûter) et ma mère nous cuisinaient des légumes frais à tous les repas.
De plus, mon petit frère étant diabétique, il n’y avait pas de sucres à la maison et nous allions au fast food peut être qu’une fois par an (et encore).
L’oiseau quitte le nid
Cela a commencé à déraper lorsque je suis entrée dans la vie étudiante et que j’ai quitté le cocon familial. J’achetais n’importe quoi au supermarché (plats tout prêts, céréales et biscuits industriels, pain de mie, nutella…) et je mangeais n’importe comment alternant repas fat (surtout les goûters où on descendait l’équivalent du rayon biscuit avec les copines) et « diet » où je mangeais juste une soupe (lyophilisée évidemment).
Ajoutez à cela la cigarette, pas de sport, les nombreuses soirées étudiantes très (trop) arrosées…
Résultat, j’ai du prendre une douzaine kilos en quelques mois. Moi qui sortait d’une période d’anorexie, cela m’a remplumé au début mais après c’est vraiment devenu du gras!
L’entrée dans la vie active
Pour des raisons financières, j’ai du commencé à travailler les week-ends pendant mes études. J’ai ainsi connu le monde de la restauration.
Le rythme soutenu entre les cours et le boulot (zéro jour de repos), les services intenses et à rallonge, plus de soirées ni de grignotage (plus le temps)… bref tout cela a eu raison de mes kilos superflus.
J’avais retrouvé ma ligne d’avant mais j’avais toujours une hygiène de vie et une santé affreuse. J’étais tout le temps enrhumé, je toussais, j’avais un transit de merde compliqué, une peau dégueulasse pas top.
Un job, un appart, une rencontre
Une fois mon diplôme en poche, j’ai trouvé un boulot, un appart et même un chéri!
Petit à petit, je mangeais déjà mieux, je me suis inscrite dans une salle de sport et j’ai arrêté de fumer.
La vie de couple faisant, j’ai recommencé à m’enrober un peu. J’avais beau faire « ce qu’il fallait » (du moins c’est ce que je pensais), les cocos étaient bien accrochés!
C’est à ce moment là où j’ai découvert Instagram et sa communauté inspirante et motivante. Et petit à petit, j’ai commencé à modifier de nombreux petits détails qui, mis ensemble, m’ont aidé à changer.
Mon Slow Diet
Stop les produits industriels
Lorsque j’ai voulu mettre de l’ordre dans mon assiette, j’ai commencé à lire les étiquettes des produits que je consommais toutes les semaines… eh bien j’ai pris peur!
Des noms comme « sirop de glucose », « sel », « huile de palme/tournesol », « additif E22646430165435 » apparaissaient un peu partout. Et même dans mes soupes que j’achetais en brique j’ai trouvé du « beurre concentré »!
J’ai donc terminé mes pizzas surgelés, plats tout prêts, biscuits, pain de mie, purée en flocons, soupe en briques, céréales pour le petit déjeuner…et je n’en ai pas racheté.
Manger plus de fruits et légumes frais
J’ai commencé à m’intéresser aux saisons (moi qui achetait des fraises en Mars pour faire des photos « instagrammables ») et à acheter en conséquence.
Je me suis lancé des défis pour découvrir et cuisiner de « nouveaux » légumes.
Passer aux céréales complètes
Je n’ai pas exclu le riz basmati ou les pâtes « classiques » mais j’ai intégré dans mes placards, dans un premier temps, du riz complet et des pâtes au blé complet.
Avec les années, des petits nouveaux ont fait leur apparition comme le quinoa, le petit épeautre, le sarrasin…
Diminuer le sucre
Comme je vous l’ai dit plus haut, mon petit frère, avec qui j’ai 6 ans d’écart, a été diagnostiqué diabétique très jeune. Ma mère a, du coup, immédiatement supprimé les biscuits de la maison, ainsi que tous les aliments avec des sucres ajoutés. J’ai donc été « éduqué » très tôt aux compotes sans sucres ajoutés, confitures allégées en sucre, chocolat noir 70% etc… Je n’ai donc jamais mangé beaucoup de sucres de moi même (sauf si vous me mettez en présence d’un pot de Nutella, je ne réponds plus de moi).
Lorsque j’ai voulu diminuer le sucre dans mon assiette, je me suis intéressée aux fameux « sucres cachés »… que j’ai vite trouvé en lisant les étiquettes.
J’avais déjà éliminé les principaux responsables en arrêtant de consommer des produits industriels (plats tout prêts, pain de mie, biscuits et céréales « petit déjeuner »…). J’ai également cessé d’acheter des yaourts aromatisés (même avec édulcorants) et des jus de fruits (même « 100% pur jus »).
Se mettre au sport
Modifier ses habitudes alimentaires est un bon départ mais pour obtenir des résultats, il n’y a pas de secret : il faut pratiquer une activité physique régulière.
J’étais déjà inscrite dans une salle de sport où j’y allais mollement une à deux fois par semaine. Je n’y prenais aucun plaisir et c’est probablement car ce n’était pas ce qui me correspondait. Puis, j’ai découvert la course à pied et c’est là que j’ai su que j’avais trouvé ce qui me faisait vraiment kiffer.
Les premiers bénéfices de mon Slow Diet
Avec tous ces petits changements, j’ai commencé à voir les changements sur ma silhouette mais aussi mon porte monnaie. Mon budget « courses » avait bien diminué, même en achetant des fruits et légumes frais!
Perdre un peu de poids était mon but premier mais j’y ai gagné tellement plus au niveau de ma santé, de ma forme et de mon bien être que j’ai continué d’avancer dans cette recherche d’une vie plus saine.
Si vous souhaitez, vous aussi, changer votre hygiène de vie, faîtes le pour vous et personne d’autre. Faîtes le pas à pas, ces changements doivent devenir un plaisir, ne vous les « infligez » pas.
Et n’oubliez pas que rien n’est parfait. Ce n’est pas parce que vous achetez bio et local, que vous ne pouvez pas de temps en temps faire des pâtes aux enfants le soir car vous êtes fatigués et que vous n’avez pas eu le temps. C’est normal, nous ne sommes pas des machines. Nous faisons au mieux mais parfois on a pas envie de se prendre le chou.
Si cet article vous a intéressé, retrouvez la suite de mon Slow Diet.
Prenez soin de vous ♥
5 Comments
Rééquilibrage alimentaire - Six mois avec le programme WW - L'ananas blonde
27 septembre 2019 at 17 05 43 09439[…] et que je souhaitais manger mieux. Je vous invite à lire ma série d’article intitulée SlowDiet à ce […]
Comment commencer à manger plus sainement quand on a été élevé aux céréales industrielles, jus de fruits multivitaminé et lasagnes surgelées? - L'ananas blonde
12 mai 2018 at 9 09 00 05005[…] Je me suis souvenue que moi aussi j’étais totalement perdue au début, lorsque j’ai voulu adopter une vie plus saine (je vous en dit plus dans le premier épisode de mon Slow Diet). […]
Mon "Slow Diet" #3 : quand j'ai voulu être en meilleure santé - L'ananas blonde
24 janvier 2018 at 19 07 24 01241[…] Dans un premier article, je vous racontais un peu ma vie, de mon enfance à mon envol du nid familial puis de comment je me suis débarrassée de mes mauvaises habitudes alimentaires (lien ici). […]
Mon "Slow Diet" #2 : le jour où j'ai voulu devenir plus "fit" - L'ananas blonde
24 janvier 2018 at 18 06 57 01571[…] mon premier article (lien ici), je vous racontais comment j’ai abandonné mes mauvaises habitudes […]
Leia
19 mars 2017 at 22 10 37 03373J’admire beaucoup cette volonte un énorme respect dans cette rigueur j’espère avoir le même courage que toi pour une vie plus saint ton article est très inspirant et tu resplendie de photos en photos