Bien être

Mon Slow Diet : Partie 2

Voici la seconde partie de ce que j’ai intitulé mon Slow Diet. Dans un premier article, je vous racontais comment j’ai adopté de meilleures habitudes qui m’ont fait perdre du poids doucement et durablement. J’y ai vu tellement de bénéfices sur ma santé et mon bien être général que j’ai voulu aller plus loin dans ma démarche.

La suite de mon Slow Diet

Consommer de saison, local et au maximum bio

J’essaie vraiment de me coller au calendrier des saisons pour les fruits et légumes. C’est beaucoup plus économique, plus goûteux et surtout plus nutritif.

Je fais aussi le plus possible des achats dans l’agriculture locale et bio si je le peux mais français dans tous les cas.

Mieux vaut une pomme produite chez l’agriculteur du coin et non Bio que des tomates cerises bio venues d’Espagne.

Varier les sources de protéines

L’OMS préconise de ne pas dépasser les 500 grammes de chaire animale (viande, poisson, oeuf..) par semaine soit 2-3 portions maximum.

On peut aisément les remplacer par des protéines végétales comme le quinoa, les pois chiches, les haricots rouges, les pois cassés, le tofu, les lentilles…

De plus, les protéines animales sont « acidifiantes ». Pour les sportifs dont l’activité physique acidifie également l’organisme, il est d’autant plus important de varier leurs apports.

D’ailleurs, il vaut mieux éviter les protéines animales le soir car sont les plus complexes à digérer. Ainsi, elles peuvent perturber le sommeil car le sang afflue d’avantage vers les intestins (pour digérer les protéines) et donc irrigue moins le cerveau.

Stop le « light »

Il vaut mieux consommer un vrai sucre plutôt que de l’aspartame (ou un autre édulcorant).

Outre son présumé aspect « cancérigène », lorsque vous consommez de l’aspartame, votre cerveau croît que c’est du sucre. Il libère donc de l’insuline (hormone de régulation de la glycémie) pour stocker ce sucre. Mais lorsque l’insuline arrive sur place, elle ne trouve pas de sucre, forcement! Mais comme elle ne peut pas repartir d’où elle est venue, il lui faut du sucre. Du coup, message au cerveau qui transforme cela en fringale, sensation de faim et donc… on grignote. Ça valait le coup!

Cela fonctionne avec n’importe quel édulcorant (sucralose, hermesetas…) même les plus « naturels » (fructose, stévia..).

A cela, on rajoute l’effet psychologique « je peux en manger plus, c’est light ».

Manger lentement et en pleine conscience

Tout le monde le sait, il faut manger lentement, très lentement (mâcher entre 30 et 40 fois chaque bouchée). Le tout en étant assis à table sans télé, ordinateur ou tout autre source de distraction.

Personnellement là dessus, j’ai encore BEAUCOUP de progrès à faire mais j’y travaille.

Diminuer les produits laitiers

Pour les laitages, j’ai troqué le lait de vache contre celui de chèvre et brebis (yaourt et fromage bio), beaucoup plus digeste.

Mais je limite ma consommation à 1 à 2 portions par semaine (rappelons nous que nous n’avons pas besoin de consommer le lait d’un autre animal). Le reste du temps, j’utilise du lait d’amandes pour mes porridges, de la crème d’avoine ou d’amandes pour cuisiner et des yaourts de soja.

Ne vous inquiétez pas pour le calcium, il y en a beaucoup plus dans les légumes que dans le lait!

Prioriser les huiles de qualité

Dans « Le charme discret de l’intestin », l’auteure nous explique la nécessité de consommer des huiles de bonne qualité bios et première pression à froid. Je trouve mon huile d’olive en magasin bio (compter 8 euros la bouteille). C’est plus cher qu’en grande surface mais les omegas sont là et le goût aussi.

Apprendre à s’écouter

Je mange à ma faim et non selon comment je « devrais » manger.

J’ai arrêté de peser ou de compter. Je me sers de mes yeux et de mes mains pour préparer mes assiettes. Bien sûr je fais attention aux quantités de graisses et de féculents mais pour les légumes, c’est open bar! Et quand elles paraissent énormes et que l’on me le fait remarquer et bien je m’en moque car je sais ce qui est bon pour moi.

– Mais tu vas manger tout ça?

Je varie mes assiettes pour qu’elles soient les plus complètes possibles. J’essaie de m’écouter le plus possible pour que mes repas répondent à mes besoins (voir mon article sur comment apprendre à « écouter son corps » ici)

Ce que m’a apporté mon Slow Diet

Je me sens en bien meilleure forme qu’avant. On me dit également très souvent que je fais bien plus jeune que mon âge.

Petit à petit, je prends conscience de ce que je mets dans mon assiette et je réponds mieux à mes besoins.

Mais c’est également grâce à mon Slow Diet que s’est éveillée ma conscience écologique. Lorsque j’ai compris que notre santé et celle de la Planète étaient intimement liées.

Prenez soin de vous ♥

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2 Comments

  • Reply
    Quelles cuissons ou préparations pour préserver au maximum la valeur nutritive des aliments? - L'ananas blonde
    27 avril 2018 at 9 09 31 04314

    […] j’ai commencé à m’intéresser à l’alimentation « santé » (voir mon article ici) a été d’investir dans un cuit-vapeur (la version en inox à mettre sur vos plaques pas […]

  • Reply
    Celinetoutsimplement
    26 janvier 2018 at 23 11 09 01091

    Un super article. Même pas je repond à ta question tellement j’ai honte lol
    Bisous

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