Green life

Réparer, donner, recycler ses appareils électriques

repairman fixing an electric iron in workshop

Réparer, donner ou recycler ses appareils électriques, en théorie, nous savons tous que c’est la bonne chose à faire.

Pour autant, je crois que nous avons presque tous une dead zone chez nous.
Un endroit un peu flou, à la frontière entre le rangement et l’oubli. Un tiroir, une boîte, un placard. Chez moi, c’est le placard de l’entrée.

C’est là que je mets les appareils qui ne fonctionnent plus comme avant, mais aussi ceux qui fonctionnent encore et dont je n’ai plus l’usage. Ce que je me dis que je ferai réparer. Ce que je pourrais donner. Un chargeur capricieux, une yaourtière fatiguée, un appareil à raclette qui fait doublon. Je les pose là avec cette phrase que nous connaissons tous : je m’en occuperai quand j’aurai le temps.

Sauf que le temps, dans une vie à cent à l’heure, je le prends rarement. Alors ce placard devient la face cachée de la lune. Celle que je préfère ne pas regarder, parce qu’elle alourdit ma charge mentale. Tant que la porte est fermée, le problème reste à distance. Et puis j’oublie.

Parfois, j’ai un sursaut. Je trie. Je cherche où réparer, où donner, où recycler. Je me sens alignée. Et puis, d’autres fois, par fatigue ou par besoin de vide, je jette. Et je n’en suis pas fière.

C’est à partir de là que j’ai commencé à m’interroger. Pas sur mes intentions, mais sur ce qui m’empêche, concrètement, de faire autrement.

Réparer ou donner ses appareils électriques

Réparer : un réflexe à retrouver

Quand un appareil tombe en panne, la réparation devrait être le premier réflexe. Celui qui permet de prolonger la durée de vie de l’objet et d’éviter qu’il ne devienne un déchet trop rapidement.

Dans les intentions, la réparation bénéficie d’une image très positive. Elle est associée à des idées de bon sens : faire des économies, réduire les déchets, consommer autrement. Dans les faits, elle reste pourtant moins automatique qu’on ne l’imagine. Seuls 27 % des Français ont le réflexe de faire réparer leurs appareils électriques, alors que la réparation bénéficie d’une très bonne image.

Ce n’est pas un manque de volonté. Ce sont des freins très concrets : le coût, le manque de réparateurs à proximité, ou simplement l’impression que réparer sera plus long ou plus compliqué que remplacer.

C’est pour répondre à ces freins que ecosystem agit depuis plusieurs années, notamment avec le Bonus Réparation, qui permet de réduire le coût d’une réparation chez des professionnels labellisés du réseau QualiRepar.

Le dit bonus représente 60 euros d’économies pour la réparation d’une télévision, 50 euros pour un lave-linge, 40 euros pour un aspirateur, … c’est non négligeable !

Pour trouver le réparateur labellisé le plus proche de chez vous :
https://www.ecosystem.eco/reparer/

Donner une seconde vie

Donner vient juste après réparer dans l’ordre des choses. Et il est important de le rappeler clairement : on donne ce qui fonctionne encore. On ne donne pas un appareil cassé en espérant qu’il devienne utile par miracle.

Donner, c’est faire le choix de la réutilisation. Accepter qu’un objet en état de marche puisse continuer sa vie ailleurs, même s’il ne sert plus chez soi. C’est un geste profondément lié à la solidarité, mais aussi à une forme de sobriété assumée.

Le don bénéficie d’une image très positive : 93 % des Français y sont favorables. Pourtant, seuls 45 % ont réellement le réflexe de donner leurs appareils électriques. Par crainte qu’ils soient refusés, par doute sur leur usage final, par manque d’envie de les transporter, par méconnaissance de certaines applications comme Geev ou simplement parce qu’ils ne savent pas où les déposer.

C’est précisément à cet endroit qu’intervient ecosystem. En s’appuyant sur un réseau de structures de l’économie sociale et solidaire, l’éco-organisme permet à ces appareils encore fonctionnels d’être remis en état si nécessaire, puis revendus à prix solidaire ou redistribués. Donner devient alors un geste plus lisible, plus rassurant, plus concret.

Pour savoir simplement où donner ou recycler ses appareils électriques, ecosystem met à disposition un outil pensé pour le quotidien :
https://www.ecosystem.eco/donner-recycler/

Le recyclage des appareils électriques

Le recyclage arrive en dernier. Quand réparer n’est plus possible. Quand donner n’a plus de sens. Quand l’appareil est réellement en fin de vie.

Contrairement à une idée reçue, recycler un appareil électrique n’est pas un geste vain. Lorsqu’ils sont correctement collectés, les petits appareils électriques sont recyclés jusqu’à 76,1%.

Derrière chaque geste de tri, il existe un parcours. Les appareils électriques collectés sont triés, dépollués, démontés, puis recyclés. Ce travail, largement invisible, permet de limiter l’extraction de nouvelles ressources et de réduire l’impact environnemental de notre consommation.

Le véritable problème ne se situe donc pas dans le recyclage lui-même, mais dans tout ce qui n’y arrive jamais. Chaque année, 85 millions de petits appareils électriques sont encore jetés avec les ordures ménagères, sortant complètement du circuit.

Les chargeurs, ces petits objets que l’on jette sans y penser

S’il y a bien un objet qui symbolise notre rapport compliqué aux déchets électriques, c’est le chargeur.

Petit, discret, souvent en trop, il est facile à jeter. On a tendance à penser qu’il ne compte pas. Qu’il est trop insignifiant pour avoir un impact réel.

Et pourtant, lui aussi contient des matériaux recyclables. Jeté à la poubelle, il devient un déchet polluant. Collecté correctement, il est dépollué, démonté, puis recyclé.

Ce sont souvent ces objets-là, les plus anodins en apparence, qui font la différence lorsque l’on commence à modifier ses habitudes.

Réparer, donner et recycler ses appareils électriques, c’est remettre de l’ordre dans nos gestes

Réparer quand c’est possible.
Donner ce qui fonctionne encore mais dont on n’a plus l’usage.
Recycler lorsqu’il n’existe plus d’autre option.

L’enjeu n’est pas d’être irréprochable. Il est de sortir du réflexe de jeter par défaut. D’accepter de faire mieux, même imparfaitement. Et parfois, simplement, d’oser rouvrir la porte d’un placard que l’on avait appris à éviter. C’est souvent là que commence l’écologie du quotidien.

Article en collaboration avec ecosystem

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